2017 nouveaux départs, nouveaux horizons, renouveau …
C’est un peu ce que je t’avais promis en début d’année avec des vacances en Corse où l’on n’a finalement pas été et un city-trip à Londres qu’on n’a toujours pas booké.
Par contre, 2017 sera clairement l’année du changement et du renouveau d’un point de vue personnel. L’idée trottait depuis des années dans ma tête et là je me suis décidée, enfin, de penser à MOI.
Je ne l’ai jamais caché, je n’ai pas la taille mannequin. Je ne me suis jamais vantée par contre des trop nombreux kilos accumulés au fil des années.
L’effet yoyo
La grossesse qui porte « si bien » son nom n’est pourtant pas à blâmer dans mon cas ! Non, la première dizaine de kilos est arrivée en arrêtant du jour au lendemain le sport (intense) et en mangeant mal à l’univ ! Oui oui déjà à 18 ans. La deuxième est consécutive au mal-être de la première dizaine. Ensuite s’est enchaîné régimes en tout genre, je crois que sur 20 ans je les ai presque tous testé et l’effet yoyo ultra pervers qui va avec ! Le plus miraculeux, le régime protéiné m’a fait perdre 30kg en 4 mois et la moitié de mes cheveux ! Kilos que j’ai repris (et plus) les deux années qui ont suivi… Oui parce que tu as beau te priver, si tu ne changes pas radicalement ton comportement alimentaire, jamais tu ne stabiliseras. Statistiquement 80% des personnes qui font un régime reprennent tout dans les deux ans qui suivent.
Constat et prise de conscience
J’ai donc une quarantaine de kilos en trop presque 50 en fait et je ne les supporte plus, je ne me supporte plus. Au fond de moi, je ne suis pas cette personne tout le temps fatiguée, épuisée et qui ne parvient plus à bouger. Je ne veux plus de cette carapace. Je veux retrouver mon dynamisme, faire du sport sans me faire mal, partir en balade de longues heures, faire du vélo dans les bois en famille, courir après ma fille dans le jardin sans être immédiatement essoufflée… je veux RE-VIVRE.
J’ai décidé de me faire opérer (une sleeve) pour réduire mon estomac, c’est MON choix personnel, mon cheminement. De longues heures, jours et mois à peser le pour et le contre jusqu’à prendre la décision. Certains trouveront cela courageux, d’autres une solution de facilité mais pour moi c’est avant tout une évidence.
J’ai entrepris les démarches nécessaires début de cette année et le temps d’avoir les rdv, de passer les examens, nous y voilà… enfin. Si la prise de décision est longue, une fois qu’elle est prise tu n’as qu’une hâte, le changement !
Dans mon cas, tout a été très vite parce qu’on s’est rendu compte lors des examens que je souffrais d’un syndrome extrêmement sévère d’apnées du sommeil. Une toutes les minutes. La fatigue s’explique.
Si je n’avais pas décidé de passer ces examens, on serait clairement passé à côté, jusqu’au jour où … La pneumologue m’a foutu la trouille en me parlant d’AVC, infarctus, endormissement sur la route… Madame, l’obésité tue ! Ces mots ont claqué et heureusement que mon homme était là parce que j’avais juste envie de m’effondrer. Depuis, je dors avec un masque qui insuffle de l’air pendant mon sommeil pour que mon cerveau puisse enfin se reposer. Pas glamour, pas sexy, juste vital.
Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais je sais pourquoi je le fais.
Encadrement et suivi comportementaliste
J’ai choisi de consulter une clinique de l’obésité parce que l’opération seule ne résoudra pas mes problèmes. Comme je te l’ai dit perdre du poids c’est possible mais le plus compliqué est de ne pas le reprendre. Il faut changer, il n’y a pas de miracles. Il faut bouger, s’avoir s’écouter et gérer ses comportements alimentaires.
L’équipe qui me suit est composée de chirurgiens, de psy, de diététiciennes comportementalistes et d’un endocrinologue. C’est l’équipe au complet qui te donner le feu vert pour l’opération.
L’approche de cette équipe est particulière, elle cible tes comportements alimentaires et travaille dessus. Ici on ne me dira pas de m’affamer ou de ne plus jamais manger de chocolat, mais simplement d’écouter de quoi mon corps a besoin, d’écouter ma faim. Exit les frustrations en tout genre générées par les régimes. Il faut juste faire attention que ce que tu manges soit dépensé d’une manière ou d’une autre (métabolisme et/ou sport).
Si tu n’y es pas obligé, il est vivement recommandé de continuer à voir l’équipe à intervalle plus ou moins régulier après l’opération. Conditionnée par une vingtaine d’années de régimes, j’ai un sacré chemin à réaliser. J’en suis consciente.
L’expliquer à Choupette
Comment expliquer à sa fille de 8 ans que l’on va se faire opérer ? Passer 4 nuits loin de moi est le plus dur pour elle. Je lui ai expliqué très sommairement l’intervention et pourquoi je le fais. Non pas pour perdre du poids, parce qu’à ses yeux je ne suis « pas grosse », je suis sa maman. Non je vais changer pour ma santé, pour être plus en forme et faire du vélo.
Et ensuite
Tu comprendras donc pourquoi je ne serai pas trop présente par ici. Ce billet, je l’avais écrit il y a déjà un moment et je voulais le poster le jour de mon opération mais superstition oblige, j’ai préféré attendre^^.
L’opération s’est bien passée. Maintenant, il va me falloir du temps pour appréhender mon nouvel état et apprendre doucement à réalimenter mon baby estomac.
Merci de m’avoir lue jusqu’ici et d’avoir partagé mon pavé émotionnel^^.
A très vite !
Valérie
6 Comments
Kid Friendly
18 septembre 2017 at 11 h 52 minPourquoi te dirait-on que c’est la solution de facilité ? C’est une grosse opération qui demande du cran. Et ça n’augure que du positif pour l’avenir. Félicitations et bonne nouvelle vie !
MaBlogAttitude
18 septembre 2017 at 11 h 52 minMerciiiii
Laura
18 septembre 2017 at 11 h 52 minJe te souhaite une BELLE re-naissance ! Bisous et amitié
julie
18 septembre 2017 at 11 h 52 minC’est un choix courageux. Bon courage pour sa suite!
New look ! – Ma Blog Attitude
24 octobre 2017 at 19 h 29 min[…] 6 semaines que j’ai été opérée et je ne regrette rien ! Aux 15kg de dégommé, je leur dis bye bye sans regret ! La reprise du […]
1 an, le bilan [ma vie après la sleeve] – Ma Blog Attitude
17 septembre 2018 at 14 h 44 min[…] y a un an je parlais de renaissance, on y est […]